من أعمال الفنانة الجزائرية لطيفة بولفول
Qu'est-ce que l'art ? / Latifa BOULFOUL
.
Je ne serai ni la première, ni la dernière à me poser cette question ; la réponse diffère pourtant d'un individu à un autre ou d'une société à une autre. Néanmoins, elle sera formulée dans un même esprit.
On pourrait avancer que l'art est un moyen d'expression, mais, cette expression n'est pas une fin en soi : c'est tout un univers érigé sur la pensée psychique à tout être. L'art exprime ce qu'il y a de plus profond, d'insondable, il nous éclaire sur nos terreurs face à la vie.
L'art est le fruit de toute créativité, il apparaît avec le premier souffle de vie sur terre, c'est un moyen d'expression, il survient à l'heure où l'humanité émerge de la longue léthargie animale qui précède la dernière glaciation.
Aux origines, il était plus vital de lutter pour sa survie en chassant le gibier d'un territoire à un autre. L'homme était sans cesse confronté aux problèmes naturels, auxquels il ne trouvait et ne pensait à trouver une réponse logique.
Cet homme donc à qui les mécanismes de la nature échappaient, se mit à peindre les parois rocheuses, non pas, dans un but esthétique, mais pour transposer ses aspirations quotidiennes : la chasse, la pêche, la procréation, ou pour marquer son territoire, il exprimait ses sentiments confus face à un environnement hostile.
L'art est né, basé surtout sur les luttes et les terreurs quotidiennes. Cet art à une valeur stimulante fondée sur la superstition; l'homme préhistorique était convaincu que s'il reproduisait un animal traversé d'une flèche, l'expédition suivante pour le ravitaillement de la nourriture n'en sera que plus fructueuse, les peintures rupestres témoignent de cet état d'esprit. Mais, pour que l'effet magique agisse, il fallait que le dessin soit aussi ressemblant que possible, tiré de la réalité vécue. Donc l'art s'accorde avant tout aux conditions d'existence. Avec la sédentarisation, l'homme se mit à rechercher dans l'art quelque chose qui puisse être agréable à ses sens. Et là, commença la longue quête interminable du beau absolu en se basant soit sur les formes, soit sur les couleurs.
Latifa BOULFOUL.
On pourrait avancer que l'art est un moyen d'expression, mais, cette expression n'est pas une fin en soi : c'est tout un univers érigé sur la pensée psychique à tout être. L'art exprime ce qu'il y a de plus profond, d'insondable, il nous éclaire sur nos terreurs face à la vie.
L'art est le fruit de toute créativité, il apparaît avec le premier souffle de vie sur terre, c'est un moyen d'expression, il survient à l'heure où l'humanité émerge de la longue léthargie animale qui précède la dernière glaciation.
Aux origines, il était plus vital de lutter pour sa survie en chassant le gibier d'un territoire à un autre. L'homme était sans cesse confronté aux problèmes naturels, auxquels il ne trouvait et ne pensait à trouver une réponse logique.
Cet homme donc à qui les mécanismes de la nature échappaient, se mit à peindre les parois rocheuses, non pas, dans un but esthétique, mais pour transposer ses aspirations quotidiennes : la chasse, la pêche, la procréation, ou pour marquer son territoire, il exprimait ses sentiments confus face à un environnement hostile.
L'art est né, basé surtout sur les luttes et les terreurs quotidiennes. Cet art à une valeur stimulante fondée sur la superstition; l'homme préhistorique était convaincu que s'il reproduisait un animal traversé d'une flèche, l'expédition suivante pour le ravitaillement de la nourriture n'en sera que plus fructueuse, les peintures rupestres témoignent de cet état d'esprit. Mais, pour que l'effet magique agisse, il fallait que le dessin soit aussi ressemblant que possible, tiré de la réalité vécue. Donc l'art s'accorde avant tout aux conditions d'existence. Avec la sédentarisation, l'homme se mit à rechercher dans l'art quelque chose qui puisse être agréable à ses sens. Et là, commença la longue quête interminable du beau absolu en se basant soit sur les formes, soit sur les couleurs.
Latifa BOULFOUL.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire